À propos
Originaire d’Ottawa, Emmanuelle, également connue sous le nom de B-girl Cleopatra, dispose d’un vaste bagage d’expériences en danse contemporaine, en danse urbaine et en break, discipline dans laquelle elle a gagné de nombreux prix dans le cadre de compétitions au Canada, aux États-Unis et en Suède.
En 2012, elle cofonde avec Elon Höglond la compagnie de création Tentacle Tribe, qui traduit les influences artistiques diversifiées de ses fondateurs, dans une approche authentique rendant celles-ci complémentaires. Sous forme de duos et d’œuvres en groupe, la compagnie se démarque tant au Canada qu’à l’international avec la pièce phare Nobody Likes a Pixelated Squid, puis Fractals of you, Threesixnine et Ghost, pour n’en nommer que quelques-unes.
Prenant une brève pause de leurs projets respectifs, Emmanuelle et Claudel ont accepté de participer à cette entrevue, le temps d’un café.
E: Mes pairs dans la danse urbaine: les b-boys, les b-girls, les poppers et les hip hoppers que je côtoie. M’entraîner avec eux m’inspire énormément. Je le remarque, surtout maintenant en temps d’isolement parce que je ne danse presque plus avec des gens (bon c’est certain que j’ai eu un enfant aussi), mais mon évolution est plus lente que d’habitude.
Quand tu es entouré.e de danseurs, il y a plein d’influences qui te nourrissent.
Aussi, les documentaires d’animaux m’inspirent (rires). J’aime regarder la manière dont les animaux se comportent en nature: leur façon de bouger, de se camoufler et d’aligner leur corps. Et dernièrement, la scénographie m’inspire. C’est comme une nouvelle étape pour Tentacle Tribe que de voir ce qu’il est possible de faire sur scène et en tournée. C’est un peu bizarre ces temps-ci de penser à la tournée, mais bon. Explorer ce que l’on peut faire et voir comment on peut intégrer la scéno à la chorégraphie m’inspire et pas seulement comme un backdrop mais plutôt comme un partenaire comme dans l’art du déplacement.C: D’une certaine façon, tu nommes des choses qui ont rapport à l’écosystème des pairs autour de nous, celui que l’on comprend en regardant les animaux et après, la scénographie. On voit que l’inspiration te vient en grande partie de ton environnement.